Comment choisir le bon eQMS ?
Publié le jeudi 6 mai 2021
Comment choisir le bon eQMS ?
Alors que les outils informatiques ne cessent d’augmenter dans nos entreprises, nombreuses sont celles qui gèrent des outils variés et pas toujours compatibles. D’autres organisations sont bien en possession de solutions digitales harmonisées mais récoltent aujourd’hui les conséquences de choix parfois précipités…
Qu’est-ce qu’un eQMS ?
L’eQMS (electronic Quality Management System) est une solution de digitalisation de système de management. Un projet de mise en place d’eQMS, peut apporter une amélioration notable en matière de qualité d’une organisation.
Il ne faut en aucun cas confondre vitesse et précipitation.
A quoi ça sert ?
Une solution de logiciel eQMS aide à maîtriser les processus métiers pour assurer la qualité et la conformité tout au long de la chaîne de valeur. Les bénéfices d’une telle initiative s’avèrent excellents, lorsque les phases de recherche, d’étude, et de test ont pu arriver à leurs termes.
La digitalisation maîtrisée d’un système de management de la qualité contribue notamment à :
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Harmoniser les processus,
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Rendre autonomes les responsables de processus sur la vie du système
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Rendre autonomes les collaborateurs sur les démarches d’amélioration continue
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Améliorer les performances qualité d’une entreprise
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Faciliter les interactions et le partage de données
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Communiquer des informations pertinentes en temps réel à toutes les parties prenantes
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Créer une culture qualité dans l’entreprise
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Accroître la réactivité / flexibilité de l’entreprise pour répondre à cet environnement de plus en plus complexe et dynamique.
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Mettre en pratique la quête du 0 papier
C’est une démarche qui concerne l’entreprise et les systèmes de management dans sa totalité.
Pas si facile de faire son choix…
L’offre des solutions d’eQMS est large et le choix ne s’avère pas toujours facile. Le marché varie en fonction du domaine d’activité, de la taille de l’entreprise, des fonctionnalités, et de nombreuses autres caractéristiques tel que le coût financier et son retour sur investissement, les compétences et ressources compétentes, disponibles en interne. Avant de vous lancer dans un tel projet, une étude comparative entre plusieurs logiciels s’avère nécessaire. Dans cette optique et afin de vous aider, voici
quelques exemples de critères de sélection :
– Les fonctionnalités fournies par ces logiciels peuvent être nombreuses.
En voici quelques exemples :
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Gestion des tableaux de bord
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Gestion des processus et de leurs interactions
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Gestion de la conformité et des non-conformités
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Traitement des actions correctives
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Maîtrise des informations documentées
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Gestion des risques
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Réalisation d’analyses des risques
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Suivi des actions
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Réalisation des audits
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Suivi des compétences et formations des collaborateurs
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Gestion de l’étalonnage
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Pilotage du changement
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Gestion de la qualité des fournisseurs
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Prise en compte de plusieurs référentiels (environnement, santé et sécurité)
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Etc.
– L’ergonomie du logiciel
L’eQMS a pour but de faciliter le management de la qualité et par conséquent la gestion documentaire. Pour cela, rien de mieux que de vérifier la facilité d’accès et de protection des informations documentées. Plus le logiciel sera ergonomique et intuitif, plus il facilitera la gestion de la qualité au quotidien.
– Les mises à jour du logiciel
– L’accompagnement proposé (formation « digitale» par exemple)
Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité
Titulaire d’un diplôme de responsable Qualité, Sécurité & Environnement (QSE) et d’un master en gestion des risques, Margot Medjo’o a débuté dans l’industrie pharmaceutique d’abord en tant qu’agent de production puis en intégrant le service santé & sécurité. Elle a ensuite rejoint l’industrie papetière comme coordinatrice QSE et responsable sécurité. Elle est spécialisée dans la mise en œuvre des systèmes de management touchant les certifications IFS HPC, OHSAS 18001, ISO 14001 et ISO 9001 v.2015.
comment protéger les implants médicaux des environnements hostiles ?
Publié le jeudi 1 avril 2021
Ariaq et Coat-X au cœur de l’innovation : comment protéger les implants médicaux des environnements hostiles ?
Un des grands défis de l’industrie des implants médicaux est d’apporter une solution de protection de l’implant une fois introduit dans le corps ou en contact avec le corps.
Rappelons que dans l’organisme, il peut se produire des réactions électrochimiques.
Les liquides biologiques sont des milieux électrolytiques, qui assurent la conductivité ionique.
Certaines caractéristiques physico‐chimiques de ces milieux, telles que le potentiel d’oxydoréduction, la conductivité électrique, et le pH, ont une très grande influence sur les phénomènes de corrosion.
Il existe un procédé innovant assurant une encapsulation des implants qui consiste à appliquer une couche ultramince de protection. Ce revêtement combine généralement des couches organiques et/ou inorganiques déposées via un processus de dépôt chimique en phase vapeur modifié.
Par exemple, une multicouche de 10 microns qui alterne des films minces en céramique dense et en parylène, crée une barrière hermétique et biocompatible qui est utilisée pour encapsuler des dispositifs médicaux.
Ce procédé peut être utilisé pour de nombreuses applications telles que :
- Protection barrière pour les systèmes implantables ;
- Encapsulation de micro-aimants sensibles à la corrosion ;
- Protection et isolation électrique des circuits électroniques ou d’instruments chirurgicaux ;
De tels procédés multicouches peuvent être jusqu’à 1’000 fois plus étanches qu’une couche simple de parylène d’épaisseur équivalente (et généralement 10’000 fois meilleure qu’une couche d’époxy). Le dépôt du revêtement se fait à température ambiante, ce qui n’altère pas les propriétés des pièces ainsi protégées.
Ces nouveaux procédés peuvent aussi être utilisés dans différents types d’industries, tel que :
- Electronique
- Horlogerie et joaillerie
- Semi-conducteur
- Aérospatiale
L’ARIAQ travaille en partenariat avec la société Coat-X, spécialisée dans ces nouvelles technologies de revêtement. Une formation conjointe sur les revêtements de protection des implants médicaux sera proposée prochainement.
Des informations complémentaires se trouvent sous :
https://www.devicemed.fr/dossiers/sous-traitance-et-services/traitement_surface/un-film-multicouches-beaucoup-plus-hermetique-que-le-parylene/22669?utm_content=article&utm_medium=mail&utm_campaign=newsletter-20200423&utm_source=newsletter
Laurent Droz responsable Formation et Conseil en Dispositifs Médicaux
Ingénieur en mécanique & Six Sigma Black Belt, Laurent a une expérience de plus de 25 ans dans l’industrialisation et dans la qualité, dont plus de 20 ans dans l’industrie médicale. Il a pu mettre en place plusieurs systèmes de management de la qualité selon les référentiels ISO 9001 & ISO 13485 ainsi que la mise sur le marché de DM de classes I à III (actif). Il est en charge des formations ARIAQ dans le domaine des dispositifs médicaux, de la qualité et de l’amélioration continue.
DEMAND DRIVEN OU COMMENT AMORTIR L’EFFET COUP DE FOUET DANS UN FLUX LOGISTIQUE. MIRACLE OU REALITE ?
Publié le mercredi 3 mars 2021
DEMAND DRIVEN OU COMMENT AMORTIR L’EFFET COUP DE FOUET DANS UN FLUX LOGISTIQUE. MIRACLE OU REALITE ?
1 – BUFFERS, VARIABILITÉ, AGILITÉ
Si vous avez une certaine expérience en Supply Chain, vous savez que le quotidien est fait de surprises : la machine est en panne, un composant est en rupture, le fournisseur est en retard, car saturé ou informé trop tardivement, une commande urgente vient de tomber et un changement de priorité s’impose, un lot est bloqué pour cause de problème qualité, un collaborateur-clé dans la chaîne logistique est malade – et parfois tout cela à la fois…
Cela vous semble familier ? Quels que soient les efforts Lean & 6 Sigma déployés pour réduire la variabilité et accroître la réactivité, celles-ci sont et resteront omniprésentes. Il faut par conséquent associer selon les cas, d’autres leviers d’agilité. Pour assurer la continuité de nos flux et l’agilité de nos réponses au marché, il nous est nécessaire de positionner dans notre système des amortisseurs « BUFFER », qui vont permettre d’absorber une partie de la variabilité.
Essayer de synchroniser ou équilibrer précisément toutes nos opérations, quelle que soit la sophistication de la technologie mise en œuvre, est un leurre. Nous visons dans un mode imparfait, riche en surprises, riche en incertitudes !
Si vous êtes intéressés pour en savoir plus sur l’application industrielle du DDMRP par le biais d’un retour d’expérience (après lecture de notre lettre technique !), nous vous invitons à vous inscrire à notre prochain visioconférence dédiée au ‘DDMRP’, le lundi 29 mars de 14h30 à 16h00,
Lien d’inscription à la visioconférence organisé par ARIAQ & son partenaire Demand Driven Technologies Europe : Cliquez ICI
Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?
Publié le mardi 9 février 2021
Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?
L’ergonomie en Suisse :
Les salariés suisses accumulent de plus en plus de jours d’arrêt pour maladie. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), ces absences sont passées de 176 à 215 millions d’heures entre 2007 et 2017 et un tiers de l’ensemble des journées d’absence est dû à des troubles musculo-squelettiques. A lui seul, l’absentéisme pour troubles de l’appareil locomoteur, provoqués par des conditions de travail peu favorables, coûte environ un milliard de francs par année aux entreprises.
L’ergonomie ne se préoccupe pas seulement de l’adaptation des équipements de travail aux dimensions corporelles ; elle s’intéresse aussi à une organisation du travail à mesure humaine ainsi qu’au contenu et à l’environnement de travail.
Selon les bases légales – OLT 3 et ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles – l’employeur est tenu de veiller à l’adéquation des postes de travail aux critères ergonomiques.
www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Arbeit/Arbeitsbedingungen/gesundheitsschutz-am-arbeitsplatz/Ergonomie.html
En général, on observe que la mise en place de mesures ergonomiques constitue trois atouts majeurs :
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La réduction des troubles musculo-squelettiques et des accidents de travail
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L’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT)
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La productivité
En réduisant de manière significative les absences, les solutions ergonomiques sont donc autant profitables pour les employés que pour les employeurs.
Les exosquelettes, une solution ergonomique en plein essor :
Un exosquelette ou squelette externe est une structure externe artificielle et portable pouvant soutenir les personnes et les protéger contre des influences externes.
https://www.cea.fr/multimedia/Pages/videos/culture-scientifique/technologies/histoire-des-exosquelettes.aspx
C’est en 1960 que les premiers tests d’exosquelettes sont lancés pour répondre à des problématiques de handicap, mais aussi pour aider des personnes valides dans des travaux difficiles du domaine industriel.
Dans les années 2000 en Suisse, un 1er exosquelette fixe a été créé pour permettre aux patients en rééducation de marcher à nouveau. Par la suite, l’agence de recherche du département de la défense des États-Unis lance un programme de recherche d’exosquelette à usage militaire, dynamisant ainsi les avancées technologiques du domaine. Celui-ci connaît un essor fulgurant à partir de 2010, notamment dans les centres de rééducation et sur les chantiers.
Aujourd’hui, avec les progrès technologiques, les exosquelettes ne cessent de prendre de l’ampleur dans les domaines de la santé (patients et personnel soignant), de l’industrie, de la défense et des services (exemple de La Poste).
Dans le milieu professionnel, les exosquelettes permettent de répondre à de nombreuses contraintes physiques telles que :
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Le maniement de charge (lourdes, en hauteur, etc.)
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Les mouvements répétitifs
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Les contraintes statiques (position « assis-debout », etc.)
Selon les problématiques à résoudre, il existe plusieurs types d’exosquelettes :
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Les « actifs », ils fonctionnent à l’aide de systèmes robotisés – Image 1.
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Les « passifs », ils fonctionnent par simple action mécanique (élasticité, ressort, etc.) – Image 2 et 3.
Image 3 : c’est le plus petit exosquelette au monde.
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Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité
RSE, CSR, Quèsaco ?
Publié le lundi 11 janvier 2021
Un peu d’historique :
- La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), ou Corporate Social Responsibility (CSR en anglais) ne date pas d’aujourd’hui. Cette démarche, qui vise la transparence et l’engagement des entreprises vis-à-vis de la société et de l’environnement, est née durant le « New Deal ».
- Elle a commencé aux Etats Unis dans les années 1950-1960, puis s’est développée en Europe à la fin des années 1990, dans un contexte de mondialisation et de déréglementation de l’activité économique.
- Alors que moins de 50 % des compagnies du classement Fortune 500 évoquaient la RSE dans leurs rapports annuels en 1977, plus de 90 % des compagnies l’évoquaient à la fin des années 1990 (Lee, 2008).
Et la Suisse dans tout ça ?
- Depuis plus de 15 ans, la Suisse adopte une démarche volontariste. Ainsi, le Conseil fédéral a soutenu en 2014 la création de la Swiss Sustainable Finance dont l’objectif est de prendre en compte les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) dans le domaine financier.
- Depuis le 1er avril 2015, le Conseil fédéral a adopté un document qui définit sa position en matière de responsabilité sociétale des entreprises. Il est complété par le plan d’action RSE révisé 2020-2023.
Avantages de la démarche RSE :
- Quels sont les avantages à mettre en place une telle initiative ? On peut citer assurément, et sans être exhaustif, les points suivants :
- 1. Avantage concurrentiel
- 2. Réputation
- 3. Capacité à attirer et à retenir ses salariés, ses clients
- 4. Maintien de la motivation et de l’engagement de ses employés, ainsi que de leur productivité
- 5. Vision des investisseurs, des propriétaires, des donateurs, des sponsors et de la communauté financière (de plus en plus attentives aux critères RSE)
- 6. Relations avec les pouvoirs publics, les médias, les fournisseurs et la communauté au sein de laquelle elle intervient.
- A ce titre, une récente étude de Rep Trak, spécialisée dans la mesure de la réputation des entreprises, a montré qu’un engagement RSE véritable apporte un avantage compétitif et participe à hauteur de 41% de la réputation de celles-ci, avec 3 axes majeurs que sont la gouvernance (14.8%), la citoyenneté (14.4%) et la qualité du milieu du travail (11.5%).
- A noter que la manufacture de haute horlogerie Rolex arrive en 3ème position de ce classement mondial des entreprises ayant la plus forte réputation…
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Zouhair Aich – Directeur Adjoint ARIAQ
Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité
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