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Publié le jeudi 12 septembre 2024
Assurer la qualité, la santé et la sécurité, respecter l’environnement tout en gérant la performance de l’entreprise et la satisfaction clients. Un challenge à multiple entrée… vertigineux. Le Système de Management Intégré, ou SMI, se dessine comme un chemin à emprunter pour y accéder. Un sentier parfois escarpé, exigeant, sur lequel Ariaq guide les porteurs et porteuses de projet des organismes. Ariaq sécurise les virages, retire les embûches via ses formations SMI[1].
Le SMI s’appuie sur les normes ISO 9001 pour la qualité, ISO 45001 pour ce qui est de la sécurité et de la santé, ISO 14001 pour l’environnement. C’est donc sur ces normes que s’inscrivent également les formations proposées par Ariaq. « Quand on parle de management de la qualité, toute l’organisation doit être concernée et engagée, pour la satisfaction de ses clients ». Le ton est donné par Margot Medjo’o, consultante SMI et Soft skills d’Ariaq. Mais les formations Ariaq s’inscrivent dans une vision plus large, dans une volonté de valoriser le statut de responsable SMI dans les organisations, de créer aussi un savoir partagé entre les participant.e.s dans des domaines d’activités diversifiés.
Car au-delà des normes, le système de management intégré implique une adhésion à tous les étages de l’entreprise. Cela passe d’abord par la décision et la défense du projet par la direction, puis par les compétences de l’ensemble des responsables de la ligne hiérarchique, qui devront communiquer avec chacune de leurs équipes pour que les collaborateurs et collaboratrices passent, selon les mots de Margot Medjo’o, « d’une position d’acceptation passive, à celle d’adhésion, puis d’ancrage ». Tout cela, bien sûr avec l’aide du premier de cordée, le responsable SMI, qui assurera soutien, facilitation et coordination.
Des formations pratico-pratiques
Dès lors les formations Ariaq prennent en compte également ces aspects humains, avec trois jours (sur les 20) consacrés aux sofskills. « Être responsable SMI dans une entreprise, c’est piloter le projet, sensibiliser, coordonner et animer des séances… Et cela ne peut se faire sans l’appui de la ligne managériale » ajoute Margot Medjo’o.
Les formations Ariaq proposent des paliers. Les 11 premiers jours (qui se déroulent sur trois mois) correspondent à la formation de coordinateur.trice SMI (voir les détails dans les liens ci-dessous), avec une certification à la clef. Les participant.e.s qui désirent devenir responsables SMI continueront le cursus, 9 jours encore sur trois mois supplémentaires, avec la réalisation d’un projet d’amélioration partiel de leur SMI. Entre ce premier tronc commun (11 jours) et la suite, la personne pourra emmagasiner de l’expérience terrain. Ce qui est important, c’est que les 20 jours s’ancrent dans la situation d’entreprise de chacun.
Des SMI pertinents et adaptés aux besoins spécifiques
Il ne s’agit pas d’imposer un système, mais de l’adapter aux situations réelles des participants. Même les présentations orales qui servent devant le Jury Ariaq en vue d’un examen, font aussi figure de répétition générale pour la présentation en entreprise devant les conseils de direction. Ou comment faire d’une formation, une (r)évolution directe pour le client. Un must pour Ariaq.
[1] Responsable systèmes de management intégrés (SMI) – TQ3
Auditeur de systèmes de management intégrés – TQ4
Coordinateur systèmes de management intégrés (SMI) – qualité, sécurité et environnement
Publié le lundi 17 juin 2024
Parler d’industrie en Suisse, c’est parler de plus en plus « MedTech ». Les Pharma font partie du paysage helvétique depuis de nombreuses années, mais de nouveaux acteurs s’implantent toujours plus. Le secteur des dispositifs médicaux suit une pente ascensionnelle depuis quelques années, en Suisse aussi (voir encadré). Ariaq a choisi de suivre cette tendance avec le développement de nouveaux cursus de formation et un accompagnement d’entreprise sur-mesure. Une suite logique de son évolution.
Ariaq, créé en 1991 et sise à Yverdon (Vaud – Suisse), se définit comme un centre de formation et de conseil en termes de qualité et de performance. Pour ce qui est de la qualité, le fil rouge est constitué des normes ISO 9000 et suivantes, établies dès le milieu des années 80. Être compétent dans un domaine, c’est une chose pour une start up ou une industrie, répondre à des normes en est une autre. Ariaq aide les entreprises sur ce chemin des certifications. « Pour les prochaines années, je souhaite qu’Ariaq révolutionne la qualité dans l’entreprise, sur l’ensemble de sa chaîne de valeur », lance Joachim Fernandes, le directeur du centre. Et ce, loin du seul focus « procédures ». Il opte pour un accompagnement transversal, qui balaie tous les secteurs d’activités de la production au management en passant par la gestion des stocks, la communication ou encore les RH…
Dans ce paysage, la norme ISO 13485 liée aux dispositifs médicaux, fait office de figure de proue avec ses exigences élevées. « Ne pas y répondre, malgré son caractère non-obligatoire, c’est se couper du monde médical », rappelle Mickaël Brégand, Expert & Partner in LifeSciences chez Ariaq. Il ajoute : « c’est un gage d’Assurance Qualité pour tous les acteurs impliqués dans la chaine de valeur jusqu’à l’utilisateur final, le patient ». Le but : Mettre à disposition des dispositifs médicaux conformes aux exigences des clients et aux exigences règlementaires.
Autre contrainte, cette fois liée au processus de mise sur le marché à proprement parlé: le marquage CE, qui garantit la conformité aux exigences de sécurité et de performance d’un dispositif médical pour la population. Depuis 2001, la Suisse dispose d’une réglementation sur les dispositifs médicaux équivalente à celle de l’UE. La récente introduction des nouveaux règlements (UE) 2017/745 et (UE) 2017/746 impose aux entreprises helvétiques de s’y conformer pour l’obtention du précieux marquage CE. Mickaël Brégand : « La Suisse fait preuve d’une grande résilience face à ces nouveaux défis règlementaires même si l’on dénombre encore de multiples difficultés d’approvisionnement sur le territoire. »
La culture « qualité »
Ariaq est à 100 % en main de la Swiss Association for Quality (SAQ). C’est dans cette optique qu’il intervient auprès des entreprises et établissements de santé suisse pour la mise en place facilitée d’une culture qualité, de développement produit, en passant par la réalisation, jusqu’au suivi post-marché.
« Outre les expertises qualité et règlementaire apportées lors de nos missions, nous intervenons auprès des comités de Direction et collaborateurs pour accompagner les entreprises dans leur phase de changement (croissance, transformation, nouveau projet…) » précise encore Mickaël Brégand.
À côté de cette approche personnalisée, existent également des formations : « notre nouveau cursus de formation certifiant et modulaire permet aux personnes dans ces entreprise d’accroître leurs connaissances au niveau des attentes réglementaires, tant sur la qualité que sur la performance » précise Joachim Fernandes. Sans oublier la durabilité. « Nous avons depuis longtemps des formations liées aux mesures environnementales, au travers des normes 14’000. Mais depuis cette année, nous développons des cursus liés au développement durable, ce qui signifie un élargissement des prestations, dans une idée d’économie circulaire ». D’ailleurs, depuis juin de cette année, chaque entreprise doit prendre en compte l’impact du changement climatique pour être certifié ISO 9001.
Novigenix certifiée
Un exemple avec Novigenix. Cette entreprise située à Lausanne est reconnue depuis plus dix ans pour son travail sur l’immunologie et la médecine de précision. Elle est aussi pionnière dans l’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans le développement des outils de diagnostic du cancer. Sa spécificité : l’analyse des données ARN, pour personnaliser les traitements contre le cancer. [1] Au cours des dix dernières années, l’entreprise a franchi de nombreux jalons, notamment en recevant le prix de la « Meilleure Innovation Technologique 2024 » en oncologie décerné par le MATWIN Board. Novigenix collabore également avec le consortium européen IMMUcan pour développer des biomarqueurs ARN de réponse aux inhibiteurs de points de contrôle chez les patients atteints de cancer. Ces avancées soulignent les efforts continus de Novigenix pour éradiquer le cancer à l’échelle mondiale.
L’engagement de Novigenix en matière de qualité a été souligné par l’obtention d’un audit de niveau II sans aucune non-conformité, témoignant des normes rigoureuses de l’entreprise et de son amélioration continue. Mickaël Brégand d’Ariaq a accompagné Novigenix durant un peu plus d’un an, dans la mise en place du standard 13485. Objectif pleinement atteint. « Nous avions besoin d’une société suisse pour nous accompagner dans ce processus. On cherchait un partenaire renommé, qui avait beaucoup d’expérience dans ce domaine pour nous mener vers la certification ISO 13485 » précise Carlota Salgado. Un accompagnement global à en croire la Manager Qualité de Novigenix : « Du management à l’opérationnel, de la mise en place de la stratégie en vue de la certification à la rédaction des procédures, puis à la mise en œuvre de ces dernières ».
Pour Ariaq, ce fut aussi l’occasion d’approcher un domaine novateur. Car il s’agit pour ce centre d’être en constante évolution pour répondre aux nouveaux enjeux sociétaux et professionnels : parmi eux, le manque actuel de personnel qualifié, et les exigences de durabilité. Ses formations et ses accompagnements visent à combler ces demandes. En ce sens, les MedTech représentent un terrain de « jeu » particulièrement motivant.
[1] Novigenix : www.novigenix.com
Publié le vendredi 1 décembre 2023
Le CNIP (Centre Neuchâtelois d’Intégration Professionnelle) organisa un évènement le 31 aout dernier pour aborder les défis actuels de la métrologie : « La métrologie pour répondre aux défis de la complexité croissante ».
Joachim Fernandes, directeur d’ARIAQ – Institut de formation et de conseil en gestion de la performance – fut invité à participer à cet événement. A cette occasion, il releva durant sa conférence « Métrologie d’aujourd’hui et de demain » que même avec de bons outils, les processus de mesure sont essentiels. Les industries doivent mettre en œuvre une gestion des moyens de mesure (GMM) en cohérence avec les exigences normatives, puis mettre en pratique des techniques d’optimisation de la fonction métrologie.
Il faut éliminer au mieux les incertitudes de mesures en appliquant la fameuse règle des « cinq M » (ou diagramme d’Ishikawa) :
A savoir :
– Matière : les consommables utilisés comme les matières premières.
– Milieu : le lieu de travail ou l’espace au sein duquel se déroule l’activité, son aspect, son organisation physique. Il peut s’agir d’un périmètre défini si l’activité se déroule à l’extérieur.
– Méthodes : les méthodes ou procédures suivies pour réaliser l’activité. Il peut s’agir de flux d’informations, de règles de l’art ou de règles d’un métier.
– Matériel : les équipements, machines, outillages…
– Main d’œuvre : les ressources humaines, les qualifications attendues ou nécessaires, les compétences…
Des moyens de mesure dimensionnelle
D’autres personnalités furent également invitées à développer le sujet comme François Melnotte, directeur de l’entreprise Rubis Control SA sur l’importance d’effectuer des mesures à différentes phases de la production. Pour ce spécialiste, quand on travaille à très petite échelle – celle du micron –, quatre éléments sont les clés de la réussite des mesures :
– La température, mesurée en continu grâce à des sondes pour corriger la dilatation.
– Un système d’amortissement, comme des coussins actifs ou passifs pour limiter les vibrations.
– Des filtres contre les poussières et les vapeurs d’huile.
– Le posage, avec le choix de la référence.
Le temps de programmation des instruments est également un facteur important pour l’acquisition d’outils pointus de mesure, par scannage ou point-à-point.
L’expérience du terrain
La mise en place de protocoles de contrôle est une opération qui prend du temps. Par exemple chez Rostan Suisse SA, il a fallu près de 30 ans, entre les années 90 où le client retournait les pièces hors cotes et le début du XXIe siècle avec l’arrivée des premiers outils de mesure de précision. À partir de 2010, un changement dans les mentalités ainsi que des procédures de mesures rassurent le client. « Pour ces tâches de mesures, on passe de la sous-traitance dans les ateliers à une formation de spécialistes dans des cellules climatisées » explique Antonio Legaz, directeur de l’entreprise – qui est en train de se mettre en conformité avec la norme ISO 9001 – mais ce ne sont pas uniquement ces procédures qui tranquillisent les professionnels du terrain.
ARIAQ SA – Formation et Conseil en Qualité et Performance
ARIAQ est un institut de formation et de conseil suisse qui possède une expérience unique de plus de trente ans basée sur une connaissance approfondie des problèmes liés au « terrain ».
Elle propose un très large choix de formations dans les domaines de la qualité tels que la métrologie comme par exemple avec la formation d’agent métrologue – TM1 ou encore de facilitateur qualité ISO 9001 dans le domaine de l’audit.
Nous remercions chaleureusement Cédric Favre éditeur de la revue POLYTECHNIQUE de nous avoir aimablement autorisé à utiliser son texte.
Publié le lundi 6 novembre 2023
La méthode japonaise Karakuri (inspiré dés principe lean) présente de nombreux intérêts pour le secteur industriel et la logistique. Elle est utilisée par les Japonais depuis plus de 50 ans et est facile à mettre en place et peu coûteuse. Elle n’utilise aucune source d’énergie autre que l’énergie cinétique.
Le dispositif astucieux permet donc de déplacer des pièces d’un point A à un point B en utilisant des plans inclinés, des aimants, des glissières, des ressorts, des roulements et des contrepoids pour créer du mouvement.
Au-delà du gain en matière de dépenses énergétiques, il s’agit d’un concept idéal pour améliorer l’ergonomie des postes de travail. De cette façon, les opérateurs limitent certains gestes répétitifs et évitent surtout de manipuler des charges lourdes.
Le secteur industriel doit faire face à deux enjeux majeurs :
L’usine du futur se veut en effet moins consommatrice d’énergie afin de répondre aux nouveaux standards de la transition énergétique et écologique. Les postes de travail doivent donc être repensés.
Le déploiement massif de la robotique et de la cobotique très gourmand en électricité peut être compensé par des méthodes karakuri.
Le concept du Karakuri prend donc tout son sens dans la société actuelle et est déjà largement mis en place dans les usines japonaises. En Europe aussi l’industrie s’intéresse à cette technologie depuis quelques années. Plusieurs groupes ont d’ailleurs déjà adopté ces dispositifs mécaniques astucieux pour optimiser leurs postes de travail.
En conclusion, la méthode Karakuri, inspirée des principes du lean, se révèle une solution ingénieuse, économique, respectueuse de l’environnement et idéale pour améliorer l’efficacité et l’ergonomie des postes de travail dans un secteur industriel en pleine mutation. Son adoption promet de répondre aux enjeux actuels liés à l’efficacité énergétique et à la pénibilité du travail, offrant ainsi une perspective prometteuse pour l’avenir de l’industrie.
Article rédigé par Hervé Pochart, Consultant Senior en Excellence Opérationnelle
Publié le mardi 23 mai 2023
Vous avez sans doute entendu parler autour de la machine à café ou dans un atelier de production de méthode de résolution de problème et des outils associés.
Essayons de réfléchir ensemble pour savoir quand utiliser une démarche de résolution de problèmes et à quel moment.
Tout commence par organiser un relevé des faits (observations terrain, mesures, comparaison des pièces conformes et non conformes, recueil de documents, interview avec les personnes qui ont découvert et subi les conséquences du problème) et la formalisation claire du problème selon le format QQOQCPC.
Nous nous posons dans le cadre du relevé des faits une série de questions pour s’assurer dans un que la non-conformité rencontrée n’est pas le fruit d’un standard absent incomplet ou fantomatique.