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Publié le lundi 17 avril 2023
Le standard est la meilleure méthode connue à ce jour, qui est partagée et co-construite par les utilisateurs, pour effectuer une tâche liée à un processus :
Qu’est-ce que le standard ?
Le standard décrit la séquence des mouvements ou éléments de travail réalisés par chaque personne en vue d’accomplir un cycle de travail, ci-dessous des exemples :
Il existe des standards pour différents types d’activités :
Comment mettre en œuvre et ancrer les standards ?
En suivant les étapes ci-dessous, vous serez en mesure de mettre en place des standards efficaces et pragmatiques
1. Décrire de manière exhaustive le processus à l’aide d’un diagramme de flux et en énumérant tous les facteurs influents en utilisant la méthode des 5M (machine, main-d’œuvre, matières premières, méthode et milieu).
2. Faire des essais le cas échéant pour ajuster ou définir des plages de variations.
3. Établir avec les acteurs du processus les seuils d’alerte et les règles de réaction à adopter.
4. Construire le standard : un document, un simple visuel, une solution technique didactique…
5. Tester et former les équipes aux standards
6. Mettre en place une matrice de polyvalence et un plan de formation pour piloter l’ancrage des standards sur le périmètre concerné
En conclusion, les standards se révèlent être des instruments incontournables en vue d’accomplir avec efficacité et de manière homogène les tâches liées à un processus. Ils permettent une description exhaustive des éléments physiques nécessaires à l’opération, de leurs emplacements, des paramètres requis pour leur bon fonctionnement ainsi que des règles de sécurité inhérentes à l’exécution de ladite opération. Diverses catégories de standards sont en outre disponibles, chacune étant destinée à une activité particulière telle que le démarrage, les réglages, le nettoyage, la maintenance, l’étalonnage et le contrôle.
Article rédigé par Hervé Pochart, Consultant Senior en Excellence Opérationnelle
Publié le lundi 6 mars 2023
Vous faites face à un problème à traiter, à une amélioration à mettre en œuvre …… vous vous sentez perdu devant toutes les méthodologies d’amélioration continue proposées par votre réseau de connaissances ou par internet.
Tout commence par une bonne caractérisation (relevé des faits, interviews, observations terrains) et formalisation du problème (QQOQCCP).
Pour chaque situation ; nous évaluons ensuite la méthodologie adaptée en fonction de la complexité de traitement : causes connues et solutions évidentes, causes méconnues sur un périmètre local ou élargi.
Par exemple ; pour les situations suivantes ; nous pourrions réagir de la façon suivante :
– Non-conformité suite à l’absence ou non-respect des standards 👉 Mettre en œuvre ou améliorer les standards.
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– Non-conformité CLIENT présente bien qu’on respecte des standards mais pour laquelle nous ne connaissons pas les causes 👉 Méthode de résolution de problème 8D.
– Non-conformité INTERNE présente bien qu’on respecte des standards mais pour laquelle nous ne connaissons pas les causes 👉 Méthode de résolution de problème A3.
– Gagner du temps et réduire les coûts sur les activités ou les processus d’un périmètre donné 👉 Chantier KAIZEN en appliquant les outils Basics du Lean : Chasses aux gaspillages, élimination de la Non-valeur ajoutée, anti-erreur, pilotage de la performance.
– Les clients souhaitent une réduction des délais ou le management souhaite réduire les coûts ou les stocks 👉 Projet DMAIC Lean en s’appuyant sur les outils Lean avancé (vsm, équilibrage de charge, stratégie des flux, KANBAN, SMED, Standardisation des composants et des tâches.
– Les clients souhaitent des produits avec des spécifications réduites sans nous obliger à changer de technologie ou d’équipement 👉 Projet DMAIC Six Sigma.
– Un nouveau produit, service ; une nouvelle ligne de production, usine doivent être développés…. migration d’application informatique, externalisation/ ré-internalisation d’activités 👉 Projet de transformation.
Pour conclure, il est essentiel de choisir la méthodologie appropriée pour chaque situation afin de garantir une résolution efficiente des problèmes et d’éviter de gaspiller du temps. La première étape consiste à bien caractériser et formaliser le problème. Ensuite, l’évaluation de la complexité de traitement aidera à déterminer quelle méthodologie convient le mieux. Les exemples fournis dans le texte montrent qu’il existe plusieurs méthodes pour résoudre les problèmes, allant des solutions les plus simples (victoires rapides au mode chantier ou projet).
Article rédigé par Hervé Pochart, Consultant Senior en Excellence Opérationnelle
Publié le mardi 14 février 2023
Ariaq vous accompagne pour définir une stratégie de développement, déclinée de façon pragmatique et
rigoureuse selon les indicateurs de performance orientés satisfaction client. Voici un aperçu du sentier à suivre.
1- Établir la vision stratégique selon des piliers à définir
⇒ Exemple de piliers : people, qualité, développement durable, capacité, profitabilité …
2- Objectifs Intermédiaires
⇒ Indicateurs de résultats associés à la vision stratégique
⇒ Déclinaison le cas échéant sur les indicateurs opérationnels de processus
3- Identification et cadrage des projets à lancer pour atteindre les objectifs
⇒ Charte projet + Macro planning à Estimation de gains/efforts (charge de travail par métier et délai)
⇒ Priorisation des projets à lancer à intégrer à la roadmap
4- Construction du plan stratégique
⇒ Déterminer des pratiques de planification appliquées par l’ensemble des chefs de projets
⇒ Consolidation des plannings projets pour estimation réaliste de l’adéquation charge capacité
⇒ Structuration du processus d’arbitrage entre les différents projets
5- Pilotage et Arbitrage mensuel : exécuter le planning moyen terme en s’appuyant sur des AIC
⇒ Un outil visuel dédié pour affecter les activités en détail dans les 2 semaines qui viennent
⇒ Un scénario bien défini : sujet abordé, décision et escalade de l’information
Article rédigé par Hervé Pochart, Consultant Senior en Excellence Opérationnelle
Publié le mardi 10 janvier 2023
Trop souvent bâclés, les audits internes peuvent constituer un véritable levier pour initier l’amélioration continue en entreprise, mais pourquoi n’est-ce pas toujours le cas ?
Au lieu d’être considéré comme un outil constructif permettant de développer l’implication et l’esprit critique des collaborateurs, ils sont souvent perçus comme une obligation normative. Dans ce cas, des éléments essentiels au bon déroulement des audits internes sont alors négligés et cela peut engendrer des craintes de la part des collaborateurs, tel que le sentiment d’être jugés personnellement.
Bien plus qu’un simple temps de questions-réponses, l’audit interne intègre également une partie de préparation et une partie de restitution/analyse des constats d’audit. Chacune de ces étapes doit faire l’objet d’une planification.
Pour tendre vers des audits internes constructifs, il est indispensable de valoriser les 4 éléments suivants :
Pour conclure, mon expérience personnelle m’a démontré que nous faisons encore trop souvent l’erreur d’associer le bon déroulement d’un audit au nombre de non-conformités détectées. Cependant, si l’audit a pour but de fournir une évaluation la plus proche possible de la réalité, ne serait-il pas plus juste que le bon déroulement de l’audit repose sur la transparence et la collaboration des auditeurs et des audités ?
Article rédigé par Margot Medjo’o, Responsable pédagogique en SMI
Publié le jeudi 17 novembre 2022
En cette fin d’année, la situation internationale est complexe. Après deux années de pandémie, qui a mis sous tension la supply chain internationale, le monde se réveille avec crise énergétique, de l’instabilité économique auxquelles s’ajoute le grand défi de ce XXIème siècle, le changement climatique.
Dans ce contexte, le développement durable n’est plus un choix ou un effet de mode, mais un axe incontournable que devrait intégrer chaque organisation dans sa stratégie. Le FOREP – Forum Excellence & Performance – qui a eu lieu le 3 novembre dernier à Lausanne, a donné une vue d’ensemble de cette thématique. Les solutions aux défis qui nous font face sont multiples et relèvent de la société civile, des gouvernements et des entreprises. Madame Adèle Thorens, Conseillère aux États pour le Canton de Vaud, a abordé le sujet sous l’angle réglementaire. Après le refus du peuple de la loi CO2 en 2021, de nouvelles mesures sont en cours d’élaboration comprenant notamment la facilitation de l’économie circulaire. Monsieur Zouhair Aïch d’ARIAQ a donné un exemple concret d’application d’économie circulaire dans le secteur des semiconducteurs. L’association Ecoparc met en avant les standards ISO14001 et ISO45001, comme la norme ISO26000 qui détermine comment les organisations peuvent contribuer au développement durable. Pour ce faire, les entreprises doivent intégrer dans leurs vision et stratégie le développement durable comprenant notamment la gestion environnementale ou encore énergétique.
Des solutions il y en a, et elles sont multiples et variées. En définitive, le développement durable, à l’instar de la qualité, part d’une prise de conscience et se poursuit avec une stratégie, un plan d’actions et s’ancre dans l’organisation avec le changement d’un état d’esprit.