DEMAND DRIVEN OU COMMENT AMORTIR L’EFFET COUP DE FOUET DANS UN FLUX LOGISTIQUE. MIRACLE OU REALITE ?
Publié le mercredi 3 mars 2021
DEMAND DRIVEN OU COMMENT AMORTIR L’EFFET COUP DE FOUET DANS UN FLUX LOGISTIQUE. MIRACLE OU REALITE ?
1 – BUFFERS, VARIABILITÉ, AGILITÉ
Si vous avez une certaine expérience en Supply Chain, vous savez que le quotidien est fait de surprises : la machine est en panne, un composant est en rupture, le fournisseur est en retard, car saturé ou informé trop tardivement, une commande urgente vient de tomber et un changement de priorité s’impose, un lot est bloqué pour cause de problème qualité, un collaborateur-clé dans la chaîne logistique est malade – et parfois tout cela à la fois…
Cela vous semble familier ? Quels que soient les efforts Lean & 6 Sigma déployés pour réduire la variabilité et accroître la réactivité, celles-ci sont et resteront omniprésentes. Il faut par conséquent associer selon les cas, d’autres leviers d’agilité. Pour assurer la continuité de nos flux et l’agilité de nos réponses au marché, il nous est nécessaire de positionner dans notre système des amortisseurs « BUFFER », qui vont permettre d’absorber une partie de la variabilité.
Essayer de synchroniser ou équilibrer précisément toutes nos opérations, quelle que soit la sophistication de la technologie mise en œuvre, est un leurre. Nous visons dans un mode imparfait, riche en surprises, riche en incertitudes !
Si vous êtes intéressés pour en savoir plus sur l’application industrielle du DDMRP par le biais d’un retour d’expérience (après lecture de notre lettre technique !), nous vous invitons à vous inscrire à notre prochain visioconférence dédiée au ‘DDMRP’, le lundi 29 mars de 14h30 à 16h00,
Lien d’inscription à la visioconférence organisé par ARIAQ & son partenaire Demand Driven Technologies Europe : Cliquez ICI
Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?
Publié le mardi 9 février 2021
Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?

L’ergonomie en Suisse :
Les salariés suisses accumulent de plus en plus de jours d’arrêt pour maladie. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), ces absences sont passées de 176 à 215 millions d’heures entre 2007 et 2017 et un tiers de l’ensemble des journées d’absence est dû à des troubles musculo-squelettiques. A lui seul, l’absentéisme pour troubles de l’appareil locomoteur, provoqués par des conditions de travail peu favorables, coûte environ un milliard de francs par année aux entreprises.
L’ergonomie ne se préoccupe pas seulement de l’adaptation des équipements de travail aux dimensions corporelles ; elle s’intéresse aussi à une organisation du travail à mesure humaine ainsi qu’au contenu et à l’environnement de travail.
Selon les bases légales – OLT 3 et ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles – l’employeur est tenu de veiller à l’adéquation des postes de travail aux critères ergonomiques.
www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Arbeit/Arbeitsbedingungen/gesundheitsschutz-am-arbeitsplatz/Ergonomie.html
En général, on observe que la mise en place de mesures ergonomiques constitue trois atouts majeurs :
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La réduction des troubles musculo-squelettiques et des accidents de travail
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L’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT)
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La productivité
En réduisant de manière significative les absences, les solutions ergonomiques sont donc autant profitables pour les employés que pour les employeurs.
Les exosquelettes, une solution ergonomique en plein essor :
Un exosquelette ou squelette externe est une structure externe artificielle et portable pouvant soutenir les personnes et les protéger contre des influences externes.
https://www.cea.fr/multimedia/Pages/videos/culture-scientifique/technologies/histoire-des-exosquelettes.aspx
C’est en 1960 que les premiers tests d’exosquelettes sont lancés pour répondre à des problématiques de handicap, mais aussi pour aider des personnes valides dans des travaux difficiles du domaine industriel.
Dans les années 2000 en Suisse, un 1er exosquelette fixe a été créé pour permettre aux patients en rééducation de marcher à nouveau. Par la suite, l’agence de recherche du département de la défense des États-Unis lance un programme de recherche d’exosquelette à usage militaire, dynamisant ainsi les avancées technologiques du domaine. Celui-ci connaît un essor fulgurant à partir de 2010, notamment dans les centres de rééducation et sur les chantiers.

Aujourd’hui, avec les progrès technologiques, les exosquelettes ne cessent de prendre de l’ampleur dans les domaines de la santé (patients et personnel soignant), de l’industrie, de la défense et des services (exemple de La Poste).
Dans le milieu professionnel, les exosquelettes permettent de répondre à de nombreuses contraintes physiques telles que :
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Le maniement de charge (lourdes, en hauteur, etc.)
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Les mouvements répétitifs
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Les contraintes statiques (position « assis-debout », etc.)
Selon les problématiques à résoudre, il existe plusieurs types d’exosquelettes :
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Les « actifs », ils fonctionnent à l’aide de systèmes robotisés – Image 1.
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Les « passifs », ils fonctionnent par simple action mécanique (élasticité, ressort, etc.) – Image 2 et 3.

Image 3 : c’est le plus petit exosquelette au monde.
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Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité
RSE, CSR, Quèsaco ?
Publié le lundi 11 janvier 2021

Un peu d’historique :
- La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), ou Corporate Social Responsibility (CSR en anglais) ne date pas d’aujourd’hui. Cette démarche, qui vise la transparence et l’engagement des entreprises vis-à-vis de la société et de l’environnement, est née durant le « New Deal ».
- Elle a commencé aux Etats Unis dans les années 1950-1960, puis s’est développée en Europe à la fin des années 1990, dans un contexte de mondialisation et de déréglementation de l’activité économique.
- Alors que moins de 50 % des compagnies du classement Fortune 500 évoquaient la RSE dans leurs rapports annuels en 1977, plus de 90 % des compagnies l’évoquaient à la fin des années 1990 (Lee, 2008).
Et la Suisse dans tout ça ?
- Depuis plus de 15 ans, la Suisse adopte une démarche volontariste. Ainsi, le Conseil fédéral a soutenu en 2014 la création de la Swiss Sustainable Finance dont l’objectif est de prendre en compte les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) dans le domaine financier.
- Depuis le 1er avril 2015, le Conseil fédéral a adopté un document qui définit sa position en matière de responsabilité sociétale des entreprises. Il est complété par le plan d’action RSE révisé 2020-2023.
Avantages de la démarche RSE :
- Quels sont les avantages à mettre en place une telle initiative ? On peut citer assurément, et sans être exhaustif, les points suivants :
- 1. Avantage concurrentiel
- 2. Réputation
- 3. Capacité à attirer et à retenir ses salariés, ses clients
- 4. Maintien de la motivation et de l’engagement de ses employés, ainsi que de leur productivité
- 5. Vision des investisseurs, des propriétaires, des donateurs, des sponsors et de la communauté financière (de plus en plus attentives aux critères RSE)
- 6. Relations avec les pouvoirs publics, les médias, les fournisseurs et la communauté au sein de laquelle elle intervient.
- A ce titre, une récente étude de Rep Trak, spécialisée dans la mesure de la réputation des entreprises, a montré qu’un engagement RSE véritable apporte un avantage compétitif et participe à hauteur de 41% de la réputation de celles-ci, avec 3 axes majeurs que sont la gouvernance (14.8%), la citoyenneté (14.4%) et la qualité du milieu du travail (11.5%).
- A noter que la manufacture de haute horlogerie Rolex arrive en 3ème position de ce classement mondial des entreprises ayant la plus forte réputation…
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Zouhair Aich – Directeur Adjoint ARIAQ
Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité
Sélection et homologation des fournisseurs, un nouveau challenge !
Publié le vendredi 4 décembre 2020
Pour les entreprises, de grandes tendances se dessinent actuellement pour des ‘Achats responsables’, à la lumière de l’évolution de nos sociétés, de la réglementation et des normes.
En effet, pour la fonction « Achat », sélectionner les bons fournisseurs devient un véritable casse-tête. De plus en plus de contraintes émergent, en plus de la traditionnelle optimisation des coûts :
- Offrir un prix juste et équitable (Fairtrade)
- Tenir compte du véritable coût d’obtention des produits (TCO en anglais, pour Total Cost of Ownership), incluant les coûts relatifs à la qualité, au délai et autres coûts cachés
- Optimiser le nombre de fournisseurs
- Minimiser les risques fournisseurs (source unique, dépendance technologique…)
- ‘Ne pas trop optimiser’ la Supply Chain, la rendre résiliente pour assurer la continuité de l’approvisionnement (localisation adéquate des fournisseurs, dual-sourcing…)
- Impliquer les fournisseurs dans les démarches Environnementales, Santé & Sécurité au Travail, Droit de l’Homme…

L’initiative populaire pour des « Multinationales Responsables » du 29 novembre 2020 en Suisse , de même que son contre-projet, illustrent la nécessité d’aller au-delà de l’obtention du bon produit.« Une tendance mondiale se dessine, qui veut que non seulement le produit soit parfait, mais aussi que la manière de le créer soit prouvée », a déclaré Hugo van Buel, directeur de Cla-Val Europe (entreprise dans le secteur des vannes, située dans le canton de Vaud), dans La Matinale RTS du 20 octobre 2020. « Tout ce qui touche aux certifications prend aujourd’hui une dimension énorme », a-t-il souligné.
Dès lors, comment aider la fonction « Achat » à jouer son nouveau rôle ?
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Zouhair Aich
Directeur Adjoint ARIAQ
Le savez-vous ? La profitabilité de l’échantillonnage en Contrôle Qualité dans le domaine humanitaire !
Publié le lundi 9 novembre 2020

Retour d’expérience au CICR
Créé en 1863 par Henri Dunand, le CICR est une institution internationale indépendante et neutre qui protège et assiste les victimes de conflits armés et d’autres situations de violence. Le CICR œuvre dans 90 pays et emploie plus de 18’000 collaborateurs. La chaîne d’approvisionnement du CICR apporte un support et contribue à la réalisation des activités complexes et variées du CICR en veillant aux délais, aux coûts, à la qualité des produits et au respect des standards éthiques.
Leitmotiv 1 : Le contrôle Qualité en synergie avec le processus d’achat du CICR
Le CICR applique un processus rigoureux de définition de ses exigences, recherche des fabricants qui produisent des articles conformément à ses spécifications, conduit un processus d’appel d’offres internationales, audite les fabricants, teste les articles et assure leur transport à destination.
Les spécifications techniques des items stratégiques comme les articles ménagers de première nécessité, tels que les couvertures, les tentes et les sets de cuisine sont partagées avec les fournisseurs dans les appels d’offres, dans les contrats d’achat et sont aussi disponibles en ligne sur Internet dans le catalogue du CICR (via les documents « AQL (NQA) : niveau de qualité acceptable, incluant les spécifications produits et les règles de pénalité financière pour non-respect des standards).
Le CICR achète annuellement environ deux millions de couvertures et un demi-million de bâches, de nattes de couchage, de sets de cuisine, de jerrycans, de moustiquaires etc., il est donc primordial de s’assurer que ces articles sont achetés aux meilleurs fournisseurs.
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Stephane Huot-Marchand
Quality Manager, CICR
David Méneur
Responsable des formations, ARIAQ
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