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Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?

Publié le mardi 9 février 2021

Les exosquelettes, font-ils de nous des robots ?

L’ergonomie en Suisse :

Les salariés suisses accumulent de plus en plus de jours d’arrêt pour maladie. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), ces absences sont passées de 176 à 215 millions d’heures entre 2007 et 2017 et un tiers de l’ensemble des journées d’absence est dû à des troubles musculo-squelettiques. A lui seul, l’absentéisme pour troubles de l’appareil locomoteur, provoqués par des conditions de travail peu favorables, coûte environ un milliard de francs par année aux entreprises.

L’ergonomie ne se préoccupe pas seulement de l’adaptation des équipements de travail aux dimensions corporelles ; elle s’intéresse aussi à une organisation du travail à mesure humaine ainsi qu’au contenu et à l’environnement de travail.

Selon les bases légales – OLT 3 et ordonnance sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles – l’employeur est tenu de veiller à l’adéquation des postes de travail aux critères ergonomiques.

www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Arbeit/Arbeitsbedingungen/gesundheitsschutz-am-arbeitsplatz/Ergonomie.html

En général, on observe que la mise en place de mesures ergonomiques constitue trois atouts majeurs :

En réduisant de manière significative les absences, les solutions ergonomiques sont donc autant profitables pour les employés que pour les employeurs.

Les exosquelettes, une solution ergonomique en plein essor :

Un exosquelette ou squelette externe est une structure externe artificielle et portable pouvant soutenir les personnes et les protéger contre des influences externes.

https://www.cea.fr/multimedia/Pages/videos/culture-scientifique/technologies/histoire-des-exosquelettes.aspx

C’est en 1960 que les premiers tests d’exosquelettes sont lancés pour répondre à des problématiques de handicap, mais aussi pour aider des personnes valides dans des travaux difficiles du domaine industriel.

Dans les années 2000 en Suisse, un 1er exosquelette fixe a été créé pour permettre aux patients en rééducation de marcher à nouveau. Par la suite, l’agence de recherche du département de la défense des États-Unis lance un programme de recherche d’exosquelette à usage militaire, dynamisant ainsi les avancées technologiques du domaine. Celui-ci connaît un essor fulgurant à partir de 2010, notamment dans les centres de rééducation et sur les chantiers.

 

Aujourd’hui, avec les progrès technologiques, les exosquelettes ne cessent de prendre de l’ampleur dans les domaines de la santé (patients et personnel soignant), de l’industrie, de la défense et des services (exemple de La Poste).

Dans le milieu professionnel, les exosquelettes permettent de répondre à de nombreuses contraintes physiques telles que :

Selon les problématiques à résoudre, il existe plusieurs types d’exosquelettes :

 

Image 3 : c’est le plus petit exosquelette au monde.

 

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Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité

RSE, CSR, Quèsaco ?

Publié le lundi 11 janvier 2021

Un peu d’historique :

Et la Suisse dans tout ça ?

Avantages de la démarche RSE :

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Zouhair Aich  – Directeur Adjoint ARIAQ

Margot Medjo’o – Responsable en systèmes de management qualité

 

Sélection et homologation des fournisseurs, un nouveau challenge !

Publié le vendredi 4 décembre 2020

Pour les entreprises, de grandes tendances se dessinent actuellement pour des ‘Achats responsables’, à la lumière de l’évolution de nos sociétés, de la réglementation et des normes.

En effet, pour la fonction « Achat », sélectionner les bons fournisseurs devient un véritable casse-tête. De plus en plus de contraintes émergent, en plus de la traditionnelle optimisation des coûts :

L’initiative populaire pour des « Multinationales Responsables » du 29 novembre 2020 en Suisse de même que son contre-projet, illustrent la nécessité d’aller au-delà de l’obtention du bon produit.« Une tendance mondiale se dessine, qui veut que non seulement le produit soit parfait, mais aussi que la manière de le créer soit prouvée », a déclaré Hugo van Buel, directeur de Cla-Val Europe (entreprise dans le secteur des vannes, située dans le canton de Vaud), dans La Matinale RTS du 20 octobre 2020. « Tout ce qui touche aux certifications prend aujourd’hui une dimension énorme », a-t-il souligné.

Dès lors, comment aider la fonction « Achat » à jouer son nouveau rôle ?

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Zouhair Aich
Directeur Adjoint ARIAQ

Le savez-vous ? La profitabilité de l’échantillonnage en Contrôle Qualité dans le domaine humanitaire !

Publié le lundi 9 novembre 2020

Retour d’expérience au CICR

Créé en 1863 par Henri Dunand, le CICR est une institution internationale indépendante et neutre qui protège et assiste les victimes de conflits armés et d’autres situations de violence. Le CICR œuvre dans 90 pays et emploie plus de 18’000 collaborateurs. La chaîne d’approvisionnement du CICR apporte un support et contribue à la réalisation des activités complexes et variées du CICR en veillant aux délais, aux coûts, à la qualité des produits et au respect des standards éthiques.

Leitmotiv 1 : Le contrôle Qualité en synergie avec le processus d’achat du CICR
Le CICR applique un processus rigoureux de définition de ses exigences, recherche des fabricants qui produisent des articles conformément à ses spécifications, conduit un processus d’appel d’offres internationales, audite les fabricants, teste les articles et assure leur transport à destination.

Les spécifications techniques des items stratégiques comme les articles ménagers de première nécessité, tels que les couvertures, les tentes et les sets de cuisine sont partagées avec les fournisseurs dans les appels d’offres, dans les contrats d’achat et sont aussi disponibles en ligne sur Internet dans le catalogue du CICR (via les documents « AQL (NQA) : niveau de qualité acceptable, incluant les spécifications produits et les règles de pénalité financière pour non-respect des standards).

Le CICR achète annuellement environ deux millions de couvertures et un demi-million de bâches, de nattes de couchage, de sets de cuisine, de jerrycans, de moustiquaires etc., il est donc primordial de s’assurer que ces articles sont achetés aux meilleurs fournisseurs.

Lire la suite de l’article ici.

Stephane Huot-Marchand
Quality Manager, CICR

David Méneur
Responsable des formations, ARIAQ

Le savez-vous ? La planche de Galton a fêté ses 110 ans !

Publié le jeudi 8 octobre 2020

Le savez-vous ? La planche de Galton a fêté ses 110 ans !

La planche de Galton, du nom de son inventeur Sir Francis Galton (1822-1911), cousin de Charles Darwin,  est un outil destiné à visualiser la loi des écarts à la moyenne dans le cadre d’une série d’un grand nombre d’expérience aléatoires indépendantes.

Les applications en contrôle qualité sont nombreuses : loi de probabilité, paramètres statistiques, contrôle par échantillonnage, indice de capabilité, maitrise statistique des processus, …

Principe de base : des billes roulent à la surface d’une planche inclinée sur laquelle sont disposés des clous en quinconce. Les billes passent aléatoirement d’un côté ou de l’autre des clous (probabilité = ½), et on mesure à l’arrivée le nombre de billes en fonction de leur position en bas de la planche. Cette position résulte de l’addition de toutes les déviations qu’elles ont subies en percutant ces clous : chacune de ces déviations est une expérience aléatoire indépendantes des autres (principe des causes communes).

La distribution des billes dans les colonnes d’arrivée est régie par deux résultats fondamentaux de la théorie des probabilités : le théorème central limite et la loi des grands nombres.

La probabilité d’arrivée de la bille et le théorème central limite

Une bille étant lâchée en haut de la planche, la distribution des probabilités suivant laquelle elle arrivera dans telle ou telle colonne est un classique en théorie des probabilités discrètes : c’est ce que l’on appelle la loi binomiale. Toutes les trajectoires possibles étant équiprobables, la probabilité que la bille finisse sa course dans une colonne donnée est proportionnelle au nombre de chemins qui mènent du haut de la planche à la colonne visée. Ce nombre de chemins est un coefficient binomial, donné par le triangle de Pascal.

Si on dispose de 6 rangées de clous, la probabilité théorique des 64 (26) combinaisons, pour chaque colonne est ainsi de  1 ; 6 ; 15 ; 20 ;15 ; 6 ; 1

Sur la photo ci-dessus, on a superposé graphiquement deux situations représentant un décentrage d’un processus. Notez que toutes les colonnes sont théoriquement accessibles, mais si l’on s’écarte un peu du milieu, la probabilité devient si faible qu’elle n’est plus visible selon l’échelle ou l’étendue utilisée ! La raison est simple : il y a beaucoup plus de chemins menant aux colonnes centrales qu’à celles qui s’écartent du centre.

On constate sur cette photo que la distribution de probabilité d’arrivée dans les colonnes semblent dessiner une courbe en cloche très régulière. Le théorème central limite dit précisément que plus le nombre de rangées de clous sur la planche est grand, plus la distribution des probabilités d’arrivée se rapproche de cette courbe en cloche, appelée courbe de Gauss. probabilité qui correspond à cette courbe limite s’appelle la loi normale.

La répartition observée des billes et la loi des grands nombres

En haut de la planche, chaque bille a donc une probabilité d’arrivée qui suit la forme de cloche représentée ci-dessus. Mais après sa descente elle ne touche évidemment qu’une seule des colonnes ! Pour visualiser en pratique la distribution d’arrivée, on doit répéter un grand nombre de fois l’expérience, c’est-à-dire lancer un grand nombre de billes. Chacune suit une trajectoire indépendante des autres et c’est ici que la loi des grands nombres intervient : plus le nombre de billes utilisées est grand, plus la proportion des billes arrivées dans chaque colonne se rapproche de la probabilité théorique.

Pour s’exercer : http://sorciersdesalem.math.cnrs.fr/Galton/galton.html

David Méneur

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